La slow fashion, ça vous parle ?

slow fashion

Le concept d’économie circulaire prend forme dans les années 1970. Il s’agit de délaisser une société où prône une économie dite linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter) pour se tourner vers une économie répondant à des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. En effet, l’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources ainsi que la production des déchets.

Les nouveaux modes de production et de consommation qui lui sont liés sont vecteurs d’activités et de création d’emplois durables et non délocalisables. Elle s’inscrit directement dans le champ de l’économie verte car elle a pour objectif la préservation de l’environnement avec la réduction des déchets et du gaspillage, la préservation de la santé, tout en permettant le développement économique et industriel des territoires.

C’est dans cette dynamique que le terme de Slow fashion est né. Le concept vient se poser en opposition à celui de la fast fashion. Ce dernier, caractérisé par un renouvellement permanent de ses collections, des vêtements de piètre qualité vendus à bas coûts, entraine depuis une trentaine d’années une surconsommation de vêtements faisant de l’industrie textile la deuxième plus polluante au monde.

Le slow fashion, plus sobre, préconise une fabrication respectueuse de l'environnement, des animaux et des personnes qui travaillent sur la chaîne de production. Elle veut ralentir et repenser nos comportements d’achat. Favorisée par des prises de conscience liées à l’urgence climatique, l’objectif est d’inciter le consommateur à réaliser le poids de son empreinte carbone lors de l’achat. L’encourager à choisir des produits locaux et équitables pour les travailleurs qui seront bien payés, traiter avec dignité et respect.

Le slow fashion revisite notre manière de consommer la mode et est mis en avant par un nouvel écosystème de jeunes marques désireuses de porter ces valeurs et des consommateurs souhaitant consommer autrement.

Aujourd’hui les marques écoresponsables ne cessent de fleurir partout dans le monde. La plupart se base sur le concept de l’upcycling. Il consiste à revaloriser les matières destinées à être jeter : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !

C’est dans cette démarche qu’est née la marque Biarne, 12 rue du 14 juillet à Pau. Tout droit sortis de l’imagination de Bruno Bourraux, ces sacs modulables entre besace et sac de voyage permettent de varier leur contenu tout au long d'une journée. Ce sont des sacs très résistant fait main et unique portant un nom qui leur est propre.

Le fondateur s’attache à utiliser des matériaux de récupérations. Ainsi, chaque sac est fabriqué grâce à des bâches en PVC. Utilisées dans l’industrie, pour les tentes évènementielles ou bâches camion, Bruno les récupère et les transforme en accessoire indispensable, arme absolue du citadin. La bandoulière est réalisée à partir de ceintures de sécurité récupérées dans des casses automobiles.

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